Extrait - Page 2

Fil d'ariane

mangeurdelivreaccueilUn roman à dévorer sans modération 

 Le Mangeur de livres – Stéphane Malandrin - Voir de près - 2019

 

Adar et Faustino sont deux frères miséreux vivant à Lisbonne à la fin du quinzième siècle. Ils passent leurs journées à chaparder pour se nourrir et multiplient les bêtises. Par une belle matinée de printemps, après avoir volé les ciseaux du tailleur de la ville, ils sont pris en flagrant délit occupés à couper les moustaches de trois marins endormis sur le quai du port. S’ensuit une poursuite dans les dédales de Lisbonne à travers les étals des marchands, la foule grouillante et les cochons malodorants. Ils sont rattrapés par un curé aux mains de géants et enfermés dans la crypte de l’église. Affaibli par les mauvais traitements et le manque de nourriture, Adar dévore un codex empoisonné écrit sur le plus fin vélin. A compter de ce moment et après avoir échappé à leur tortionnaire, la peau de veau mort-né constituera pour Adar l’unique source de nourriture. Les deux frères hantent désormais les bibliothèques des monastères à la recherche des meilleurs codex. Adar devient « le mangeur de livres » et s’attire les foudres de la population et des ecclésiastiques qui veulent sa mort.

 

A travers ce premier roman, Stéphane Malandrin nous concocte une immersion riche en goût et haute en couleurs au cœur de la vie populaire de Lisbonne au Moyen-âge. Son regard cinématographique apporte une dimension presque palpable aux personnages breughéliens, aux farandoles de ripailles et autres réjouissances de la table.
Les amateurs de beaux livres se délecteront des savoureux détails apportés à la description des Codex et des courbes onctueuses de leurs enluminures.

 

Florence

Pour voir si ce livre est disponible à la médiathèque ou pour le réserver => cliquez ici

Pour aller plus loin: 

mangeurdelivreaccueilUn roman à dévorer sans modération 

 Le Mangeur de livres – Stéphane Malandrin - Voir de près - 2019

 

Adar et Faustino sont deux frères miséreux vivant à Lisbonne à la fin du quinzième siècle. Ils passent leurs journées à chaparder pour se nourrir et multiplient les bêtises. Par une belle matinée de printemps, après avoir volé les ciseaux du tailleur de la ville, ils sont pris en flagrant délit occupés à couper les moustaches de trois marins endormis sur le quai du port. S’ensuit une poursuite dans les dédales de Lisbonne à travers les étals des marchands, la foule grouillante et les cochons malodorants. Ils sont rattrapés par un curé aux mains de géants et enfermés dans la crypte de l’église. Affaibli par les mauvais traitements et le manque de nourriture, Adar dévore un codex empoisonné écrit sur le plus fin vélin. A compter de ce moment et après avoir échappé à leur tortionnaire, la peau de veau mort-né constituera pour Adar l’unique source de nourriture. Les deux frères hantent désormais les bibliothèques des monastères à la recherche des meilleurs codex. Adar devient « le mangeur de livres » et s’attire les foudres de la population et des ecclésiastiques qui veulent sa mort.

 

A travers ce premier roman, Stéphane Malandrin nous concocte une immersion riche en goût et haute en couleurs au cœur de la vie populaire de Lisbonne au Moyen-âge. Son regard cinématographique apporte une dimension presque palpable aux personnages breughéliens, aux farandoles de ripailles et autres réjouissances de la table.
Les amateurs de beaux livres se délecteront des savoureux détails apportés à la description des Codex et des courbes onctueuses de leurs enluminures.

 

Florence

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Pour aller plus loin: 

Extrait

 Lorsque vous avez dans la bouche un codex de haute graisse, que vous lui brisez l’os et le sucez jusqu’à la substantifique moelle, alors la matière libère cet incomparable nectar qu’elle garde dans le pli de ses formes et qui exprime la mémoire des transformations qu’on lui a fait subir.
Chaque codex a son odeur, en fonction des animaux sur lesquels le scribe a fait son travail ; et c’est parfois tout un troupeau qui continue de vivre dans le livre, comme dans les bibles du neuvième siècle, que l’on fabriquait en cousant la peau de deux cent dix moutons ; chaque livre a son parfum, d’après la solution de chaux employée pour nettoyer sa peau, de son pliage spécifique et de la nature des pigments qu’on utilise pour les lettrines et les enluminures.