La maison natale de Charles-Louis Philippe se trouve rue de la Croix-Blanche à Cérilly. La porte d’entrée s’ouvre sur une première pièce qui sert tout à la fois de cuisine, salle à manger et chambre à coucher. L’atelier de son père Charles Philippe sabotier, se situe dans le prolongement, dans une deuxième pièce, plus petite qui s’ouvre sur une cour exiguë, entourée de murs. Un escalier en bois assez raide monte à une petite mansarde et au grenier. Plus tard, ces deux pièces deviendront des chambres à coucher qui accueilleront Charles-Louis et sa sœur Jeanne-Louise.

Maison natale de Charles-Louis Philippe à Cérilly Maison natale de Charles-Louis Philippe à Cérilly

L’écrivain y vivra jusqu’à son départ définitif à Paris fin 1895, mais reviendra régulièrement s’y réfugier lors de ses vacances estivales.
On peut aujourd'hui visiter cette maison devenue le "Musée Charles-Louis Philippe".

A partir du 1er octobre 1896, Charles-Louis Philippe est employé à la Ville de Paris en tant que fonctionnaire. Il s’installe non loin de son travail dans une rue au nom prédestiné : 8, rue de Mauvais des Garçons, à l’Hôtel du Loiret. C’est dans une petite chambre au 5e étage, pourvue d’un mobilier sommaire qu’il écrira La bonne Marie et la Pauvre Madeleine. Il y situera également la dernière scène de Bubu de Montparnasse.

En juin 1899, l’auteur découvre l’île Saint-Louis qu’il ne quittera plus.

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Il loge encore dans une petite chambre meublée au n°29 quai d’Anjou à l’Hôtel de la Paix et termine La Mère et l’enfant ainsi que Bubu de Montparnasse et Le Père Perdrix.

En 1903, il emménage provisoirement quelques rues plus loin au n°5 dans un pied-à-terre que son ami Georges Rémond, journaliste à "L’Illustration" lui a prêté. Il s’agit cette fois d’un vrai appartement avec chambre, alcôve et une cuisinière minuscule. De sa fenêtre ouvrant sur le quai, il se plonge dans Marie Donadieu , roman inspiré par sa liaison avec une jolie femme.

L’année suivante, il est nommé inspecteur des étalages du 7e arrondissement. Le retour de son ami lui fait encore une fois changer de lieu. Il investit alors le Quai de Bourbon qui sera le témoin de ses amours avec Milie, une jeune lingère. Au n° 31, il est heureux car enfin chez lui dans un modeste logement du 6e étage.

Enfin, en 1907, il loue son dernier petit appartement au 3e étage du n°45 Quai de Bourbon. On y accède par un vieil escalier de bois avec des marches incrustées de briques rouges, devenues roses par l’usure. Deux pièces lui servent de bureau et de chambre. Entre les deux, une étroite cuisine percée d’une petite fenêtre meurtrière pour la surveillance du fleuve. Charles-Louis Philippe écrit alors Charles Blanchard.

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