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L'ogresse et les orphelins de Kelly Barnhill aux Editions Anne Carrière

 

 

Ecoutez  attentivement.

Il était une fois des orphelins, une ogresse, un maire et surtout une ville et ses habitants. La ville en question : Pierre- dans –la-Vallée. Un lieu  où il fait bon vivre, des habitants accueillant, une végétation luxuriante, une bibliothèque abondante, bref, une ville  charmante.

Du moins l’était-elle car depuis l’incendie de la bibliothèque et de l’école, le dépérissement  des arbres de la commune, les inondations et le gigantesque gouffre qui s’est créé à la place du parc, la ville a perdu de son éclat.  La soudaineté et la répétition de ces incidents ont entamé la bonhomie, la joie et la générosité  des habitants de Pierre-dans-la -vallée. Bien vite,  tout ce qui faisait de cette ville un endroit charmant a été remplacé par la méfiance, la peur et le repli.

Heureusement, il reste  le maire, une personne lumineuse qui apporte son aide aux habitants et qui trouve toujours une solution à chaque problème. En plus, c’est un chasseur de dragons de renommée mondiale, ce qui est vraiment un atout pour la ville d’après les habitants de Pierre-dans-la -Vallée

Malheureusement, il y a aussi l’ogresse, une personne terne qui  vit dans une maison de traviole à l’écart du village et qui  est toujours accompagnée d’une nuée de corbeaux. Ce qui n’est vraiment pas un atout pour la ville d’après les habitants de Pierre-dans-la-Vallée.

Enfin, il y a la maison des orphelins et ses pensionnaires (Anthea, Bartelby, Cass…), le seul endroit de la ville où la générosité et la joie sont encore présentes. Les orphelins semblent être les seuls à se rendre compte que la ville et ses habitants ont des problèmes. Des problèmes qui vont aller de mal en pis suite à un événement qui mettra toute la ville en émoi.

L’ogresse et les orphelins est un récit merveilleux qui  questionne sur  les préjugés et les mécaniques qui peuvent entraîner une population à  la méfiance, au  repli sur soi, à  l’égoïsme. C’est sous la forme d’un conte universel que Kelly Barnhill nous livre une histoire prenante qui pousse indubitablement à la réflexion. Un roman à partir de 12 ans.

Florent


"L'homme a relevé la tête. Il a vu les flammes balafrant la nuit. Il s'est mis à sangloter lorsque la première tour s'est effondrée. Tant de livres furent perdus, ce jour-là. Il a contemplé ceux qu'il avait sauvés. Il y en avait un gros tas. Un nombre impressionnant. Il a froncé les sourcils, comme s'il se demandait s'ils ne s'étaient pas multipliés à son insu. (Écoutez. C'était bien le cas. Les livres font ce genre de choses. Plus souvent que vous ne le croyez. Ce n'est pas de la magie. Mais ça s'en rapproche.)"

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