Ickabog_accueil.jpgTous les bons ingrédients d'un conte

 

 L’Ickabog de J.K. Rowling aux éditions Gallimard

 

La Cornucopia est un pays prospère, la nourriture est abondante, le commerce se porte à merveille et les habitants sont heureux. Le roi de ce pays est Fred Sans Effroi. Il est, évidemment, très apprécié par l’ensemble de ses sujets et règne sur un pays où les problèmes n’existent pas. Pour couronner le tout, la Cornucopia est composée de quatre villes proposant chacune des spécialités culinaires aux goûts incomparables. Chouxville, la capitale, est réputée pour ses excellentes pâtisseries, Kurdsburg pour ses succulents fromages, Baronstown pour sa viande savoureuse et Jéroboam pour son délicieux vin.

Il y a, cependant, une région de la Cornucopia qui n’est ni abondante, ni ragoûtante : les Marécages. Ceux–ci sont peuplés par des habitants maussades, malpropres et de mauvais poil. A cet endroit rien ne pousse mis à part des champignons insipides et caoutchouteux. Assurément, les autres régions ne font que très peu de cas des Marécageux. Une seule chose dans les Marécages requiert l’attention du reste de la Cornucopia : la légende de l’Ickabog. L’Ickabog serait un monstre mangeur d’enfants et de brebis. Il ressemblerait à un serpent, un dragon ou peut être un loup. En réalité, personne ne le sait.

Mais revenons-en à notre roi qui, accompagné de ses deux conseillers : Lord Crachinay et Lord Flapoon, ne se soucie que très peu de l’Ickabog et des Marécages. Sa seule inquiétude est la nouvelle tenue que Madame Doisel est en train de lui confectionner. Une tenue qui ne verra jamais le jour car cette brave couturière meurt d’épuisement. Pour la première fois de sa vie, le roi Fred doit faire face à un problème et à la colère d’une famille endeuillée…

Or, il s’avère que la mort de la couturière est le caillou dans l’engrenage qui va déclencher une suite d’événements qui bouleversera l’histoire de la Cornucopia.

A l’instar de L’ogresse et les orphelins (précédemment chroniqué), l’Ickabog est un récit qui se rapproche du conte. Il en reprend tous les bons ingrédients en nous présentant un roi stupide, des conseillers cupides, un monstre et des enfants débrouillards, le tout mijoté habilement par la célèbre « maman d’Harry Potter ».

Florent


— Ne t’avise pas de sortir du jardin pendant que je travaille, disaient les parents à leurs enfants à travers tout le royaume, ou l’Ickabog viendra t’attraper pour te manger tout cru !

Et de par le territoire entier, petits garçons et petites filles jouaient à combattre l’Ickabog, tentaient de se faire peur en se racontant l’histoire de l’Ickabog, et même, si le conte devenait trop convaincant, cauchemardaient de l’Ickabog.

 

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