introPony2 Un western plein de mystère

 

 

  

Pony, de R.J.Palacio, aux éditions Gallimard jeunesse

Nous sommes plongés dans l’Ohio en 1870. Silas Bird a douze ans. Il vit une enfance heureuse auprès de son père, bottier de profession et ingénieux passionné de photographie. Il est accompagné depuis toujours d’un étrange ami et confident prénommé Mittenwool.

Mais une nuit, tout bascule, trois individus arrivent au galop en intimant l’ordre au père de Silas de les suivre avec son fils. Ils ont emmené pour cela deux chevaux supplémentaires, dont un poney à la tête sans poil. Plus étrange encore, ils appellent son père d’un autre nom que le sien.

Le père de Silas parvient à convaincre ses ravisseurs de l’emmener seul, et demande à son fils de l’attendre. Dans une semaine, il sera de retour. Sous le choc, Silas s’active aux travaux de la maison dans un état second. C’est alors qu’il voit devant sa maison le poney à la tête pelée. Pour Silas, c’est un signe : il doit partir à la recherche de son père.

Commence alors une aventure faite de rencontres inattendues et de mystère autour de Silas et du passé de son père, sur fond de réseau de faux-monnayage. C'est aussi un récit d’amitié entre Silas et cet étonnant petit cheval qui semble veiller sur lui. 

A la fois histoire initiatique et leçon de courage d’un jeune garçon qui avait jusque là peur du monde extérieur, Pony a tout d’un grand classique. La lecture de cette histoire est aussi l’occasion de plonger dans un univers de western, ce qui n’est pas si fréquent en littérature pour la jeunesse. Enfin, ce roman s’attache aux liens qui existent entre les êtres, qu’ils soient vivants ou disparus, qu’ils soient les personnages principaux ou les acteurs de l’ombre. A découvrir absolument !

Marie

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« Mittenwool se mit à courir et disparut de l’autre coté de la crête qui était couverte d’herbe aux bisons et de touffes de bois-mouton poussant entre de longues étendues de grès. C’est ce qui rend cette terre trop aride pour être fertile, trop désertique pour attirer la population : on peut y marcher des heures sans croiser âme qui vive. Aucun agriculteur ne consentirait à s’y attaquer, aucun éleveur à y conduire son bétail. « Terres désolées », voilà sous quel nom ce pays devrait figurer sur une carte. »

« Avec le recul, je parviens à saisir les nombreux liens qui autrefois demeuraient inexplicables. C’est un des tours que nous joue la mémoire : il faut que beaucoup de temps soit passé pour nous permettre de distinguer quelques-uns des fils invisibles qui lient nos destins. »