Extrait - Page 2

Fil d'ariane

danslapeaudunebeteaccueilImmersion dans la vie animale

 Dans la peau d'une bête - Charles Foster - JC Lattès - 2017

 

Charles Foster est professeur de droit médical et d’éthique à Oxford, philosophe, voyageur et écrivain. Il a fait l'expérience de se mettre dans la peau de cinq animaux très différents (renard, blaireau, loutre, cerf noble et martinet), et livre dans cet essai le fruit de ses recherches. En se mettant au sens propre dans la peau d'un animal, en en adoptant les mouvements, les pratiques, les chemins, les manières de vivre, il a tenté de chasser comme un renard, creuser un terrier comme un blaireau, plonger dans les eaux glacées en se laissant dériver comme une loutre. Il s’est également  fait pourchasser par un chien comme un cerf chassé, et a habité les airs comme un martinet. De cette immersion dans la vie de ces bêtes, de ces observations personnelles et subjectives, Charles Foster a compris qu'à force de nier notre côté sauvage, nous n'utilisons pas assez nos cinq sens. Pour lui, se concentrer sur l'odorat et le toucher, permet de vivre plus intensément.

Charles Foster nous fait découvrir des modes de vie d’animaux sauvages vraiment passionnants. Les passages où l'auteur tente de décrire les sens utilisés par les animaux (le goût, la vision, ou l'odorat) sont particulièrement intéressants et si la lecture n’est pas toujours très aisée, les pointes d’humour allègent le récit de cette expérience. Les aventures, souvent solitaires, sont quelque fois partagées avec son fils aîné, Tom, 8 ans, ce qui apporte un autre vécu de l’expérience. L’auteur souligne alors le côté instinctif que possède encore son fils, sa faculté de s’adapter avec naturel à l’environnement car il en est partie intégrante.

Mireille

Pour voir si ce livre est disponible à la médiathèque ou pour le réserver => cliquez ici

Pour aller plus loin : 

Interview de l'auteur sur France Culture => cliquez ici

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 Dans la peau d'une bête - Charles Foster - JC Lattès - 2017

 

Charles Foster est professeur de droit médical et d’éthique à Oxford, philosophe, voyageur et écrivain. Il a fait l'expérience de se mettre dans la peau de cinq animaux très différents (renard, blaireau, loutre, cerf noble et martinet), et livre dans cet essai le fruit de ses recherches. En se mettant au sens propre dans la peau d'un animal, en en adoptant les mouvements, les pratiques, les chemins, les manières de vivre, il a tenté de chasser comme un renard, creuser un terrier comme un blaireau, plonger dans les eaux glacées en se laissant dériver comme une loutre. Il s’est également  fait pourchasser par un chien comme un cerf chassé, et a habité les airs comme un martinet. De cette immersion dans la vie de ces bêtes, de ces observations personnelles et subjectives, Charles Foster a compris qu'à force de nier notre côté sauvage, nous n'utilisons pas assez nos cinq sens. Pour lui, se concentrer sur l'odorat et le toucher, permet de vivre plus intensément.

Charles Foster nous fait découvrir des modes de vie d’animaux sauvages vraiment passionnants. Les passages où l'auteur tente de décrire les sens utilisés par les animaux (le goût, la vision, ou l'odorat) sont particulièrement intéressants et si la lecture n’est pas toujours très aisée, les pointes d’humour allègent le récit de cette expérience. Les aventures, souvent solitaires, sont quelque fois partagées avec son fils aîné, Tom, 8 ans, ce qui apporte un autre vécu de l’expérience. L’auteur souligne alors le côté instinctif que possède encore son fils, sa faculté de s’adapter avec naturel à l’environnement car il en est partie intégrante.

Mireille

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Extrait

Lorsque vous mettez un ver dans votre bouche, la chaleur qu’il sent est pour lui quelque chose de sinistre. On pourrait croire qu’il tenterait de descendre dans votre œsophage, où l’obscurité plus grande signifie d’ordinaire pour lui la sécurité, là où il est chez lui. Mais non, il cherche à s’échapper par les interstices entre vos dents. Il y en a plein entre les miennes. Personne n’avait d’appareil dentaire à Sheffield dans les années 1970. Le ver se fait mince comme un fils et se faufile à travers. S’il est contrarié dans sa tentative, comme il le serait par un bridge, il est pris de frénésie : il fouette vos gencives en faisant tournoyer l’une de ces extrémités comme une centrifugeuse autour du milieu de son corps. Puis, frustré, il s’enroule dans l’espace humide près du frein de la langue et considère sa situation. Si vous desserrez les dents, il s’enfuit immédiatement en prenant appui de la queue sur le plancher de votre bouche comme un sprinter sur ses starting-blocks.