Extrait - Page 2

Fil d'ariane

Un petitAvalon park accueil coin de paradis ?

 

Avalon Park d’Eric Senabre aux éditions Didier Jeunesse

Nick et Roger sont en croisière sur la mer Méditerranée, au large de la Sicile. Pour une raison qui leur échappe, les deux frères sont contraints de se jeter à la mer sur les ordres de leur père : un « incident » aurait eu lieu. Ils se retrouvent ballotés en pleine mer, au gré du courant, sur une embarcation rudimentaire. Une situation qui est loin d’être enviable, mais à l’instar du célèbre Robinson, à l’horizon se profile une terre, une île, un espoir.

Là s’arrête la comparaison, car l’île où ils débarquent (chavirent) n’est absolument pas déserte. Elle est peuplée d’une bande d’enfants qui n’ont pas vraiment l’air d’être malheureux, et pour cause, cette île n’est pas une île ordinaire mais un parc d’attraction : Avalon Park. Ce groupe d’enfants est dirigé par Nunzio, un petit italien au tempérament bien trempé qui n’hésite pas à utiliser son jouet favori : un pistolet. Il voit Nick, l’aîné de tout ce petit groupe, comme un rival. Nunzio est le roi de ce parc et compte bien le rester.

Roger s’adapte très bien à ce nouvel environnement. Nick, par contre, ne pense qu’à s’échapper de cette île pour prévenir les secours, pour retrouver une vie normale. Mais le monde extérieur ne semble pas être le même que celui qu’ils viennent de quitter. Est-ce la raison pour laquelle leur père les a abandonnés en pleine mer ?

La lecture de ce livre nous fait immédiatement penser au roman culte de William Golding « Sa majesté des mouches » avec ce groupe d’enfants isolé du monde et son chef charismatique. Une belle inspiration qui permet, néanmoins, de développer un scénario complétement différent. Les personnages, et notamment Nick et Roger, sont le point fort de ce récit. La relation entre les deux frères est prenante. Elle met en exergue ce qu’est la fraternité : de la mésentente, des divergences, de l’adversité mais surtout de l’amour.

Florent

Un petitAvalon park accueil coin de paradis ?

 

Avalon Park d’Eric Senabre aux éditions Didier Jeunesse

Nick et Roger sont en croisière sur la mer Méditerranée, au large de la Sicile. Pour une raison qui leur échappe, les deux frères sont contraints de se jeter à la mer sur les ordres de leur père : un « incident » aurait eu lieu. Ils se retrouvent ballotés en pleine mer, au gré du courant, sur une embarcation rudimentaire. Une situation qui est loin d’être enviable, mais à l’instar du célèbre Robinson, à l’horizon se profile une terre, une île, un espoir.

Là s’arrête la comparaison, car l’île où ils débarquent (chavirent) n’est absolument pas déserte. Elle est peuplée d’une bande d’enfants qui n’ont pas vraiment l’air d’être malheureux, et pour cause, cette île n’est pas une île ordinaire mais un parc d’attraction : Avalon Park. Ce groupe d’enfants est dirigé par Nunzio, un petit italien au tempérament bien trempé qui n’hésite pas à utiliser son jouet favori : un pistolet. Il voit Nick, l’aîné de tout ce petit groupe, comme un rival. Nunzio est le roi de ce parc et compte bien le rester.

Roger s’adapte très bien à ce nouvel environnement. Nick, par contre, ne pense qu’à s’échapper de cette île pour prévenir les secours, pour retrouver une vie normale. Mais le monde extérieur ne semble pas être le même que celui qu’ils viennent de quitter. Est-ce la raison pour laquelle leur père les a abandonnés en pleine mer ?

La lecture de ce livre nous fait immédiatement penser au roman culte de William Golding « Sa majesté des mouches » avec ce groupe d’enfants isolé du monde et son chef charismatique. Une belle inspiration qui permet, néanmoins, de développer un scénario complétement différent. Les personnages, et notamment Nick et Roger, sont le point fort de ce récit. La relation entre les deux frères est prenante. Elle met en exergue ce qu’est la fraternité : de la mésentente, des divergences, de l’adversité mais surtout de l’amour.

Florent

Extrait

 « - Je crois que je suis au bout, Nick. Ne m'en veux pas, surtout.
- Allez, tiens bon, on va forcément trouver de l'aide.
Roger ne répondit rien ; il devait s'économiser, et cela passait aussi par la salive. Aussi, ce fut Nick qui vit la roue en premier. Une roue gigantesque, colossale, presque menaçante. Une roue de fête foraine, avec ses nacelles et sa structure métallique, qui crevait le plafond formé par la cime des arbres comme une divinité mythologique. »

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