Extrait - Page 2

Fil d'ariane

Voix des pôlesaccueil

Du blanc, rien que du blanc, à l'infini

 

 

 

 

La voix des pôles - Lydie Lescarmontier - Flammarion - 2021

  

Bonne élève, Lydie Lescarmontier intègre une prépa scientifique puis une école d’ingénieurs, mais s’ennuie ferme. En 2008, elle prépare un master d’océanographie qui l’amène à commencer un stage au Laboratoire d’Etude en Géophysique et Océanographie Spatiales (LEGOS) de Toulouse. Elle a 23 ans, et le hasard vient de lui faire naître une vocation.
Son sujet de stage (Etude des processus de fracturation, de déformation et de vêlage d’iceberg en Antarctique : une histoire du glacier Mertz) l’amène, à partir de l’analyse de données GPS enregistrées, à décrypter des informations sur des mouvements de grande échelle en Antarctique. Elle qui ignorait tout des pôles, se trouve sur le point d’assister au vêlage d’un glacier, une grande première en glaciologie.
Pour rejoindre le glacier Mertz, elle part de Tasmanie pour un trajet de 5 jours à bord du brise-glace « Astrolabe », surnommé le « Gastrolabe » par les habitués souvent victimes de nausées. Une aventure qui lui fera vivre le mal de mer, l’exiguïté des espaces, le risque vital omniprésent et l’insignifiance de l’homme dans un milieu aussi hostile que suffocant de beauté. Plusieurs expéditions avortent mais elle parvient à fouler le Mertz pour y prélever ses données scientifiques.
Marquée à tout jamais par les pôles, elle décide d’en faire son métier : glaciologue. Depuis elle tente d’alerter sur l’urgence climatique.
 
Dans « La voix des pôles », Lydie Lescarmontier nous démontre à quel point les glaces sont à la fois les baromètres et la mémoire climatique du monde.
Son parcours de glaciologue, véritable périple sauvage raconté sous la forme d’un récit d’aventure, est accompagné de photos et ponctué de fiches scientifiques. Ces fiches, très pédagogiques sans être rébarbatives, permettent d’apprendre et de comprendre différents aspects étudiés par les spécialistes de la vie polaire : la vie d’un glacier, différentes techniques pour reconstituer les climats du passé, l’effet de serre….
On découvre le quotidien d’une expédition polaire, avec la préparation de celle-ci, la vie sur un brise-glace, les déceptions liées aux arrêts d’expédition faute de conditions climatiques acceptables, les avaries techniques, les accidents….
Après cette lecture, on est ravi de savoir que Lydie Lescarmontier agit désormais pour sensibiliser sur l’urgence climatique au sein de « The Office for Climate Education (OCE) », une fondation sous l’égide de l’UNESCO. Responsable scientifique, ses missions consistent à créer des ressources pédagogiques et des formations sur le changement climatique pour les enseignants partout dans le monde.

 

Mireille

 

 Pour aller plus loin : 

 

Pour voir si ce livre est disponible à la médiathèque ou pour le réserver : 

https://mediatheques.vichy-communaute.fr/detail-d-une-notice/notice/1316700261

 

Voix des pôlesaccueil

Du blanc, rien que du blanc, à l'infini

 

 

 

 

La voix des pôles - Lydie Lescarmontier - Flammarion - 2021

  

Bonne élève, Lydie Lescarmontier intègre une prépa scientifique puis une école d’ingénieurs, mais s’ennuie ferme. En 2008, elle prépare un master d’océanographie qui l’amène à commencer un stage au Laboratoire d’Etude en Géophysique et Océanographie Spatiales (LEGOS) de Toulouse. Elle a 23 ans, et le hasard vient de lui faire naître une vocation.
Son sujet de stage (Etude des processus de fracturation, de déformation et de vêlage d’iceberg en Antarctique : une histoire du glacier Mertz) l’amène, à partir de l’analyse de données GPS enregistrées, à décrypter des informations sur des mouvements de grande échelle en Antarctique. Elle qui ignorait tout des pôles, se trouve sur le point d’assister au vêlage d’un glacier, une grande première en glaciologie.
Pour rejoindre le glacier Mertz, elle part de Tasmanie pour un trajet de 5 jours à bord du brise-glace « Astrolabe », surnommé le « Gastrolabe » par les habitués souvent victimes de nausées. Une aventure qui lui fera vivre le mal de mer, l’exiguïté des espaces, le risque vital omniprésent et l’insignifiance de l’homme dans un milieu aussi hostile que suffocant de beauté. Plusieurs expéditions avortent mais elle parvient à fouler le Mertz pour y prélever ses données scientifiques.
Marquée à tout jamais par les pôles, elle décide d’en faire son métier : glaciologue. Depuis elle tente d’alerter sur l’urgence climatique.
 
Dans « La voix des pôles », Lydie Lescarmontier nous démontre à quel point les glaces sont à la fois les baromètres et la mémoire climatique du monde.
Son parcours de glaciologue, véritable périple sauvage raconté sous la forme d’un récit d’aventure, est accompagné de photos et ponctué de fiches scientifiques. Ces fiches, très pédagogiques sans être rébarbatives, permettent d’apprendre et de comprendre différents aspects étudiés par les spécialistes de la vie polaire : la vie d’un glacier, différentes techniques pour reconstituer les climats du passé, l’effet de serre….
On découvre le quotidien d’une expédition polaire, avec la préparation de celle-ci, la vie sur un brise-glace, les déceptions liées aux arrêts d’expédition faute de conditions climatiques acceptables, les avaries techniques, les accidents….
Après cette lecture, on est ravi de savoir que Lydie Lescarmontier agit désormais pour sensibiliser sur l’urgence climatique au sein de « The Office for Climate Education (OCE) », une fondation sous l’égide de l’UNESCO. Responsable scientifique, ses missions consistent à créer des ressources pédagogiques et des formations sur le changement climatique pour les enseignants partout dans le monde.

 

Mireille

 

 Pour aller plus loin : 

 

Pour voir si ce livre est disponible à la médiathèque ou pour le réserver : 

https://mediatheques.vichy-communaute.fr/detail-d-une-notice/notice/1316700261

 

Extrait

« Avant. Arrière. Sur la glace, chaque mètre de progression était chèrement gagné. Jusqu’au moment où l’Astrolabe, parti pour la énième fois à l’assaut d’une plaque de banquise, stoppa net en pleine ascension. Nous penchions dangereusement, au moins 20° de gîte vers tribord, et je compris que, cette fois, nous étions totalement bloqués. L’Astrolabe n’était pas un vrai brise-glace. Il n’était qu’un lointain cousin issu de germain de ces grands navires nucléaires russes, capables d’avaler à la vitesse de 10 nœuds la solide banquise du pôle Nord. Il n’en aimait pas moins la glace, à l’assaut de laquelle sa lourde coque renforcée lui permettait de se lance pour y monter et la faire plier, à défaut de la trancher. Mais, lorsque les plaques atteignaient 2 ou 3 mètres d’épaisseur, force lui était de rendre les armes.

« Mesdames et messieurs, je vous suggère d’aller faire un petit tour dans les étages inférieurs », lança Pierre à la cantonade. Je compris qu’une manœuvre délicate se préparait. »