Un conseil de lecture? #45

Fil d'ariane

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Survivant des glaces - Mike Horn - Michel Lafon - 2021

Entre la fin de l’été et le début de l’hiver 2019, l’aventurier Mike Horn, accompagné du Norvégien Borge Ousland, effectue une expédition nommée Pole2Pole. L’objectif : effectuer sans véhicule motorisé, à skis et en kayak, la traversée sans assistance du pôle Nord au pôle Sud. Survivant des glaces relate ce périple.


Alors que Mike Horn sait que ce sera l’une des expéditions les plus difficiles de sa vie, il entreprend malgré tout de partir : pour rien au monde il ne renoncerait à affronter les dangers de la nature. La difficulté particulière de cette exploration réside dans le parcours de plus de 1500 kms dans la nuit complète, ce qui signifie qu’ils ne voient pas au-delà du faisceau de leur lampe frontale.
A cela s’ajoute les désagréments liés à la période choisie pour effectuer cette excursion : une variation des températures pouvant aller de +1° à -40°. La navigation et les traversées des zones de compressions, de brèches et de monticules de glace se trouvent de fait, très compliqués, car la glace se fend et forme de véritables murs à franchir. Avec des luges très lourdes, contenant de la nourriture pour 85 jours, le passage de ces zones est très difficile. Dresser la tente devient également problématique sur la glace fragile.
Deux vies s’alternent : une à l’extérieur, consacrée à la traversée proprement dite, et une à l’intérieur de la tente. A l’intérieur, Mike et Borge se rassasient, prennent soin de leurs blessures, puis mangent chaud et boivent. Car dès qu’ils quittent la tente, ils n’ont plus que leurs rations journalières froides, accompagnées de deux thermos d’eau à boire avant qu’elle ne gèle.
Concrètement, Mike Horn et Borge Ousland ont marché pendant 97 jours sur 2 500 kilomètres, dans des conditions extrêmes. Un périple au cours duquel Mike Horn a failli perdre la vie après avoir traversé la glace.

 

Ce livre de Mike Horn, Survivant des glaces, alterne récits d'aventure et réflexions sur son enfance. A 55 ans, alors qu’il s’apprête à déjà repartir, l’aventurier raconte son expédition, et délivre une réflexion sur sa nouvelle manière d’appréhender les excursions. Il reconnaît qu’il prenait beaucoup de risques auparavant, et qu’avoir frôlé la mort lui a fait prendre conscience de la fragilité de la vie.
Mike Horn explore la planète à travers des expéditions depuis plus de 30 ans.
Il a déjà fait 27 fois le tour du monde en bateau, 3 fois le tour de notre planète à pied, a été sur chaque continent. Ses expéditions lui ont permis de voir la planète évoluer. Prônant une conception de la vie respectueuse de l’environnement et de l’écologie, il a décidé de lancer, en cette année 2022, un appel à projets (Pangaea X) afin de préserver les océans.

 

Mireille

 

Pour aller plus loin :

Pour réserver ce document : Cliquez ici

 

Et pour suivre le projet "Pangaea X" : Cliquez-ici

 

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Survivant des glaces - Mike Horn - Michel Lafon - 2021

Entre la fin de l’été et le début de l’hiver 2019, l’aventurier Mike Horn, accompagné du Norvégien Borge Ousland, effectue une expédition nommée Pole2Pole. L’objectif : effectuer sans véhicule motorisé, à skis et en kayak, la traversée sans assistance du pôle Nord au pôle Sud. Survivant des glaces relate ce périple.


Alors que Mike Horn sait que ce sera l’une des expéditions les plus difficiles de sa vie, il entreprend malgré tout de partir : pour rien au monde il ne renoncerait à affronter les dangers de la nature. La difficulté particulière de cette exploration réside dans le parcours de plus de 1500 kms dans la nuit complète, ce qui signifie qu’ils ne voient pas au-delà du faisceau de leur lampe frontale.
A cela s’ajoute les désagréments liés à la période choisie pour effectuer cette excursion : une variation des températures pouvant aller de +1° à -40°. La navigation et les traversées des zones de compressions, de brèches et de monticules de glace se trouvent de fait, très compliqués, car la glace se fend et forme de véritables murs à franchir. Avec des luges très lourdes, contenant de la nourriture pour 85 jours, le passage de ces zones est très difficile. Dresser la tente devient également problématique sur la glace fragile.
Deux vies s’alternent : une à l’extérieur, consacrée à la traversée proprement dite, et une à l’intérieur de la tente. A l’intérieur, Mike et Borge se rassasient, prennent soin de leurs blessures, puis mangent chaud et boivent. Car dès qu’ils quittent la tente, ils n’ont plus que leurs rations journalières froides, accompagnées de deux thermos d’eau à boire avant qu’elle ne gèle.
Concrètement, Mike Horn et Borge Ousland ont marché pendant 97 jours sur 2 500 kilomètres, dans des conditions extrêmes. Un périple au cours duquel Mike Horn a failli perdre la vie après avoir traversé la glace.

 

Ce livre de Mike Horn, Survivant des glaces, alterne récits d'aventure et réflexions sur son enfance. A 55 ans, alors qu’il s’apprête à déjà repartir, l’aventurier raconte son expédition, et délivre une réflexion sur sa nouvelle manière d’appréhender les excursions. Il reconnaît qu’il prenait beaucoup de risques auparavant, et qu’avoir frôlé la mort lui a fait prendre conscience de la fragilité de la vie.
Mike Horn explore la planète à travers des expéditions depuis plus de 30 ans.
Il a déjà fait 27 fois le tour du monde en bateau, 3 fois le tour de notre planète à pied, a été sur chaque continent. Ses expéditions lui ont permis de voir la planète évoluer. Prônant une conception de la vie respectueuse de l’environnement et de l’écologie, il a décidé de lancer, en cette année 2022, un appel à projets (Pangaea X) afin de préserver les océans.

 

Mireille

 

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Extrait

Il y maintenant deux ans, après avoir traversé l’Antarctique via le pôle Sud, première étape de mon projet "Pole2Pole" , Borge m’avait appelé pour me féliciter : Chapeau pour ce que tu as fait, bravo !, et m’avait demandé, parce que lui aussi voulait retourner dans l’Arctique, s’il pouvait m’accompagner pour la deuxième partie de mon projet. J’ai eu besoin d’un moment de réflexion, j’avais envie d’y aller seul… Je l’ai rappelé pour le lui dire, il m’a juste répondu : D’accord, mais tu ne vas pas y arriver, ciao.
Je me suis alors reposé la question, et j’ai revu ma position. Quand le meilleur explorateur polaire, le spécialiste de la banquise, de sa dérive, de sa composition m’appelle pour me demander si j’accepterais qu’il vienne avec moi, et que je luis réponds : Non, je préfère y aller en solitaire, qui suis-je finalement ? Un mec trop gonflé, un égoïste, un bourrin ?
Je l’ai rappelé pour lui dire que j’avais changé d’avis.
C’est trop tard, ciao.