Une aventure électrique!
Dans la cité électrique. Le cercle des veilleurs (tome 1), de Sarah Andrès, aux éditions Gallimard jeunesse
1899, Oscar Addington, douze ans, et sa sœur Livie, cinq ans, vivent dans une pension londonienne depuis la mort de leur mère. Leur père est inconnu. Ils ne savent pas grand-chose de leur passé si ce n’est que leurs frais de scolarité sont pris en charge par un organisme appelé « Oxford prime ».
Peu après l’anniversaire d’Oscar, les deux enfants sont convoqués par le directeur. En l’attendant, le jeune garçon aperçoit un curieux personnage aux yeux d’or.
Le directeur leur remet une boîte contenant une montre, qui porte les initiales de leur mère. Oscar découvre aussi un article de journal, de la Gazette d’Oxford prime, annonçant la fin de cette organisation, composée des « Veilleurs », suite à la disparition d’une certaine expédition Wellman. Il y a enfin une lettre porteuse d’un curieux message. Les enfants doivent traverser un miroir le 15 décembre 1899, à 15h33 et 58 secondes très précisément. Traverser un miroir, mais lequel ? Oscar mène l’enquête, direction la bibliothèque. Au détour d’une conversation, il sait : il s’agit d’un miroir de la maison des Grenville où les enfants doivent se rendre justement à cette date-là, pour le traditionnel concert de Noël. A l’heure dite, une fois le miroir découvert, il est projeté avec sa petite sœur de l’autre côté. Etonnamment, une de leur camarade, Mercy, présente à ce moment-là dans la pièce, les rejoint presque aussitôt.
Ils découvrent alors une nouvelle ville : ils sont à Londonium. Ils vont alors rencontrer Dents-longues et Rupert, qui vont les amener jusqu’aux veilleurs, et sur la trace de leur histoire familiale. Que s’est-il donc passé en cette maudite année 1888 ? Qui est Sir Alexander, qui paraît si puissant ? Qu’est-ce que le mercurium ? Et qu’est-ce que Clairevivre, cité thermale qui fait tant envie à tous ?
Cette aventure fantastique nous amène au début de l’installation de l’électricité, dans un monde où l’on découvre que la fin ne justifie pas nécessairement les moyens.
A partir de 10 ans
Marie
Extrait
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"Dans la pièce, rien n'avait été touché depuis bien longtemps. La poussière recouvrait tout. Son occupant avait abandonné là ses affaires. Et son obsession. On avait disposé partout des dizaines et des dizaines de miroirs. Il y en avait de toutes les tailles, de toutes les formes, avec des cadres, sans cadre, en morceaux, déformant ou en pied, certains au train altéré, à la glace fendillée ou encore piqués de taches noires qui paraissaient les ronger."