Une célèbre musicienne dont la musique nous est totalement inconnue (Sappho) et une jeune prodige superstar du piano adulée des Romantiques (Clara Wieck épouse Schumann), une Demoiselle improvisant ses fantaisies au clavecin (Elisabeth-Claude Jacquet de la Guerre) et une Lady qui fond sa vie dans le blues (Billie Holiday), des punkettes anglaises (The Slits) et des rappeuses barcelonaises (Tribade), l’écho des youyous dans les montagnes de l’Atlas et un manifeste antipatriarcal venu de la forêt lacandone. Ce samedi matin, des femmes envoyaient une lettre à leur amoureux, répondaient à une interview, écrivaient de la poésie et, surtout, jouaient de la musique.
Textes lus : une traduction du célèbre fragment fr.31 de Sappho, la description d'un mariage berbère par Miriam Rovsing Olsen (Chants et danses de l'Atlas), la notice biographique d'Elisabeth-Claude Jacquet de la Guerre tirée du Parnasse françois d'Evrard Titon du Tillet, la lettre de Clara à Robert du 21 novembre 1837, l'interview de Tessa et Paloma au magazine Thee Savage Beat de janvier 2020, les premières pages de l'autobiographie de Billie Holiday (Lady sings the Blues), et un extrait de Paroles au nom des femmes zapatistes lors de l'inauguration de la première rencontre internationale, politique, artistique, sportive et culturelle des femmes qui luttent, 8 avril 2018.