Les filles de la pluie de Jérôme Leroy
La ville V-341 se résume à un voile gris épais, une pluie incessante et des visages mornes. Seule couleur visible : la parka rouge des élèves du lycée 24B Secteur Est. Un Grand Bouleversement a eu lieu, la pollution a mis fin à l'Humanité telle que nous la connaissons et le soleil a disparu.
Pourtant Malika, qui n'a jamais vu cette immense boule chaude et jaune, ne cesse de rêver de lui. Elle a toujours vécu à V-341, dans le même immeuble que sa meilleure amie Chloé. Les deux jeunes filles n'ont pas beaucoup de distractions mis à part le lycée et le parc des lumières. A V-341, tout est très strict, la population est surveillée par des écrans et par la Milice, la critique est impossible et les « déviants » sont enfermés en cellule psychiatrique. Heureusement, Malika et Chloé peuvent échapper un moment à leur quotidien morose avec la grand-mère de Malika, Assia, qui leur raconte plein d'histoires sur la vie d'avant, avant le Grand Bouleversement.
Cela fait deux mois que les deux jeunes filles sont suivies par un garçon encapuchonné. Elles le soupçonnent d'être de la Milice et de les surveiller. Mais il ne les approche pas et ne fait que les épier. Jusqu'au jour où la grand-mère de Malika est emmenée dans une clinique spécialisée pour les personnes « déviantes ». Le garçon décide alors de se manifester.
Les filles de la pluie est un roman court et accessible qui s'inspire des thèmes du célèbre roman 1984 de George Orwell. L'histoire proposée est une bonne accroche pour découvrir la littérature de science-fiction et plus spécifiquement la dystopie. Les filles de la pluie nous propose une réflexion sur l'avenir de la Terre et les effets néfastes d'une pollution accrue.
Florent
EXTRAIT
- Mais tu sais bien, Malika, que le soleil a disparu. Toute notre planète est nuageuse jusqu'à des milliers de kilomètres dans l'atmosphère. Et lors du Grand Bouleversement, la pollution a été telle que des millions, des milliards de gens sont morts. Les eaux sont montées, les pluies sont devenues très toxiques... L'humanité a failli y passer...
Malika commence à s'agiter. Des larmes lui viennent...
- Non, je suis certaine que le soleil n'est pas si loin ! On le devine, quand il y a des ciels blancs. Je voudrais voir le soleil au moins une fois. J'en rêve toutes les nuits ou presque.
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