Le temps passe... et Kacem Wapalek s'évertue à combler sa fuite de mots.
Entre les rondes chantées des enfants pygmées de Centrafrique et le vieux Miles surprenant une dernière fois son public, Mozart jeune homme devient adulte en signant l'un de ses premiers chefs d’œuvre.
Alors qu'avec les American epic sessions Jack White essaie de sonner comme les anciens, qu'au sein du collectif Inna de yard les aînés jamaïcains prodiguent leurs conseils aux plus jeunes, le dialogue intergénérationnel s'annonce plus difficile avec Allain Lesprest ou avec les Who. Prenant du recul, JP Manova constate la répétition cyclique des mêmes schémas et l'éternelle trahison de la révolte juvénile. Benjamin Britten, capable de puiser son inspiration tant dans le passé de la musique que dans l'émerveillement de la jeunesse, saura t-il réveiller l'enfant qui dort en nous ?
Qui a dit qu'en musique le temps ne faisait rien à l’affaire ?